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 Quand les chemins se croisaient

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TROY BOLTON
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TROY BOLTON


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MessageSujet: Quand les chemins se croisaient   Quand les chemins se croisaient Icon_minitimeLun 31 Mar - 19:27






    Durant plus de deux heures, la pluie tombait fortement sur la ville. Des nuages s'étaient logés, immobiles, sur les quartiers les plus agréables. Les voitures étaient rarement présentes. Plus aucunes personnes à l'horizon. Ce monde était comme vide. Vide.
    Pourtant, Troy était là, regardant par la fenêtre de sa chambre ce monde vaste, sans vie.
    Le jeune homme était vêtu d'un jeans d'un bleu foncé atténué par les endroits délavés proprement sur certains endroits. Son gilet était rayé de rouge et de gris.
    Il bailla, portant alors sa main à sa bouche. Ensuite, il se leva et traversa sa chambre le pas boitant. Il sortit dans le couloir avant de se retrouver dans la cuisine. Il salua sa belle-mère, travaillant finement une pâte à pizza. Troy attrapa alors une bouteille d'oranges pressées. Il en but une gorgée. Puis, il sauta sur le canapé.

    Une longue heure passa. Troy sortit alors de sa maison. Il marcha longuement sous la pluie avec la capuche de son manteau sur la tête. Ce jour-là, le temps avait décidé de ne pas changer. Saleté. Et en plus, il n'y avait personne aux alentours. Et c'était surtout ce que Troy détestait.
    Il devait sortir de chez lui, car le renfermement dans sa chambre le rendait fou. La pluie allait t-elle s'arrêté ?
    Troy continua donc de marcher seul, cherchant une chose à faire. Il passa devant de nombreux magasins, pour la plupart vide. « Wart Street », c'était le quartier que Troy venait de prendre. Comme toujours, ce quartier avait beau être souvent surpeuplé, mais ce jour serait à marquer d'une pierre blanche.
    Mais oui, où pouvait t-on trouvait beaucoup de monde et peut-être des connaissances dans un moment aussi désagréable ? Le métro. Seul recours. Et ensuite, il pourrait très bien aller faire un tour dans le parc de la ville. Bonne idée. Le parc. Parfait.

    L'odeur immonde du métro remontait de la bouche d'entrée du train sous-terre. Troy avait beau ne pas avoir encore descendu ses nombreuses marches devant lui qu'il avait déjà envie de partir. Mais il marcha quand même droit devant lui. Il manqua de peu de tombait à plusieurs reprises sur ce parquet glissant par l'eau. Mais il fut rassurer quand il arriva à l'abri du ciel.
    Enfin. Du monde. Il sourit et s'avança alors dans ce troupeau, attendant que le prochain métro les emporte. Mais pour Troy, ce ne fut pas le cas: il préféra d'abord aller vers une caisse automatique au cas où un contrôleur passerait dans son wagon.

    Ordures. C'est le seul mot que Troy pensa quand son métro arriva. Tous ses gens qui sortaient de ses portes étaient comme momifiés, pétrifiés à l'idée de rentrer dans la zone active. Et ses enfants, les pauvres. Ils n'avaient rien demandé, rien. Et ce fut les plus secoués par ses monstres. Mais Troy ne pouvait rien faire et il n'allait quand même pas jouer le super héros: il serait stupide. Il resta donc sur place à attendre quelques minutes, puis il monta dans le métro avant que les portes ne se rabattent fortement dans un bruit de fer rouillé.

    Troy prit alors place à un endroit isolé. Il avait besoin de calme. Son seul but était de voir du monde, mais ce quartier était horrible. C'était le supplice pour aller au parc. Affreux. Une fois assis sur un banc d'un gris sale du métro, il enfouit sa tête dans ses mains et il attendit alors quelques longues minutes qu'une voix parle, annonçant l'arrivée à « Royn' Palace », un quartier assez calme.
    Le métro s'arrêta alors dans un grincement, laissant les portes infâmes s'ouvrirent dans un grincement abominable.
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MessageSujet: Re: Quand les chemins se croisaient   Quand les chemins se croisaient Icon_minitimeMar 8 Avr - 19:27

Sharpay avait décidé d'aller chez l'une de ses meilleures amies chez qui elle était invitée d'ailleurs! Aujourd'hui, elle était vêtu d'un bermuda blanc, avec quelques reflets argentés, surmonté d'un tee-shirt sans manches colorés d'un rose très flash. Elle était chaussée d'une paire d'escarpin ouvert a l'arrière et deant, de couleur rose flash, de la même couleur que son petit sac et son haut d'ailleurs! Malheureusement aujourd'hui elle voulait y aller avec son chauffeur personnel, mais celui-ci était malade et ses parents avaient pris le leur. Alors Ryan proposa a la peste aux cheveux blonds:

"Pourquoi ne pas prendre le metro?"

Le metro, et puis quoi encore? Un endroit sombre, dégoutant, plein de bactéries et microbes en tout genre. Sharpay réflechit un petit moment puis dit:

". . . Je déteste le metro, mais puisque nous n'avons pas le choix . . . En route!"


Ils partirent donc les deux en direction du métro.

[Arrivés au metro]

Sharpay adoptait comme d'habitude sa démarche franche et certaine, celle d'une parfaite peste. Elle tenait son chien d'une main, au niveau de son épaule, et son sac accroché a son poignet, l'avant-bras tendu vers l'avant. Elle cherchait de l'oeil où on achetait les billets, elle n'avait encore jamais utilisé de moyens aussi primitifs. Le metro? Auparavant elle n'aurait jamais osé l'emprunter pour se rendre à un endroit, mais puis là c'est un cas de force majeur. plusieurs personnes la bousculèrent, et à chaque fois elle se retournait vers eux, leur lançant un regard noir, intimidant et méchant. Soudain elle apperçut enfin la billeterie, où se trouvait une file longue de plusieurs mètres, entièrement composée de personnes qui veulent acheter un billet. Elle se mit à la file, chose qu'elle n'avait pas l'habitude de faire, d'habitude elle passait avant tous les autres mais aujourd'hui ce n'est pas le cas.

En regardant autour d'elle elle cru reconnaître Troy. En se frottant légèrement les yeux, pour ne pas abimer son léger maquillage, elle se rendu compte que c'était bel et bien lui! Elle donna son chien a Ryan et lui dit:


"Reste ici, je reviens!"

"Mais . . .!"

"Chut! Dit-elle en mettant son doigt devant la bouche de son frère"

Celui-ci poussa un soupir habituel. Elle marcha alors d'un pas rapide et franc vers celui qu'elle aimait, Troy. Arrivant devant lui, la jeune blonde afficha un grand sourire découvrant ses belles dents blanches, et lui dit sur un ton mielleux et envoutant:


"Salut Troy!"

Bien sûr, elle fit un petit salut de la main très amical, en attendant sa réponse, impatiente bien sûr.

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MessageSujet: Re: Quand les chemins se croisaient   Quand les chemins se croisaient Icon_minitimeMar 15 Avr - 17:41






    Satané bruit. Et ses portes. Non. C'est horrible. Troy resta là, immobile, sur cette banquette dégradée. Il était dans le métro. D'ailleurs, ce dernier était plein. Plein. Même les portes n'étaient pas visibles. Ce train était comme horrible, obstrué par ce peuple. Il se croyait en enfer, là où il ne sortirait surement jamais.
    Il ferma les yeux quelques secondes, tentant de respirer un air pur. Mais malheureusement, il garda cette odeur répugnante de renfermer. Satané métro.
    Il finit enfin par apercevoir un homme, une grosse caisse automatique à la main. Le contrôleur arriva doucement vers Troy, prenant soin de vérifier toutes personnes présentes. Arrivé à la hauteur du jeune homme, Troy porta sa main sur la machine qui tamponna automatiquement son ticket. Puis le silence revint. Les portes se refermèrent bruyamment. Plus rien.

    Le métro ne bougeait plus. Et pourtant, Troy aurait tellement apprécié qu'il redémarre avant que les portes ne se soient refermées: elle était là, devant lui, son sourire stupide.
    Sharpay resta debout, contemplant ses yeux comme une tigresse. Troy ne put s'empêcher de se lever. Il voulut porter sa main sur l'épaule de la jeune fille pour la faire descendre, mais le métro partit dans un bruit sourd, laissant ce pauvre Ryan seul.

    Troy soupira. Il n'avait pas été assez rapide pour qu'elle parte. Il devait maintenant se la farcir pendant un bon bout de temps. Malheur. Il se rassis et regarda le sol, l'ignorant totalement. Peut être allée t-elle partir, qui s'est. Mais non. Elle attendit longuement. Troy releva alors la tête pour lui parler un peu. Mais il aperçut immédiatement la peur dans ses yeux. Elle n'avait jamais pris le métro, et cela se voyait. Il eut alors un sourire.

    « Voldey Avenue ». La voix du métro avait encore annoncé un lieu, le prochain, celui que Sharpay allait peut-être prendre, du moins, c'est ce que Troy espérait du fond du coeur. De toute manière, il le verrait bien, car il ne pouvait rien faire d'autre que t'attendre paisiblement dans le métro l'arrivée au parc.

    Le silence, voilà ce qui se produisait maintenant entre les deux jeunes personnes. Pourtant, beaucoup de bruit vagabondait autour d'eux, mais Troy avait l'impression d'être seul, dans ses songes, là où personne ne pouvait le sortir.


    -Salut.

    C'était le seul mot qui venait de sortir de sa bouche depuis de nombreuses minutes. Il l'avait laissé, elle et son sourire calciné de ridicule, au milieu de l'allée. Il ne pouvait pas être trop méchant quand même, il devait garder un minimum de tonicité, car il avait du répondant, certes, mais il ne pouvait pas toujours supporter Sharpay de la même manière que sa petite amie, Gabriella. Gabriella, Gabriella Montez, déesse de l'amour et...
    Troy secoua virilement sa tête. Il pensait trop à la jeune fille, surtout qu'elle n'était pas là. Son seul soucis présent était de se débarrasser de Sharpay en vitesse avant qu'elle ne vienne faire des histoires. Il la regarda, puis il lui dit, un léger soupçon de moquerie sur les lèvres:


    -Le métro. Rien de mieux ? Je ne t'aurais jamais imaginé ici. Pourtant, tu es là. Chagrin ?

    Il eut un léger sourire. Il la regarda profondément alors que le métro ralentissait doucement.


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MessageSujet: Re: Quand les chemins se croisaient   Quand les chemins se croisaient Icon_minitimeJeu 17 Avr - 15:32

Sharpay remarqua que le bel homme ne comptait pas lui répondre pour le moment. Quel manque d’impolitesse, la diva de la récré n’avait pas l’habitude qu’on lui manque de respect et qu’on l’ignore, elle lança alors son regard de tigresse dans les magnifiques yeux du brun ténébreux qui finit par lui lâcher un « Salut » tout maigrelet, avec une voix toute petite sans tonus. Sharpay n’avait pas tout de suite remarqué que le métro, avec elle à son bord, ait démarré, mais lorsqu’il prit le premier tournant, elle s’accrocha rapidement à un homme à ses côtés, qui lui fit un sourire édenté. Celui-ci sentait beaucoup la transpiration et avait une hygiène corporelle des plus mauvaises. Sharpay recula immédiatement levant ses mains au niveau de sa poitrine, sa bouche adoptant une forme bizarre qui montrait bien son dégoût. Elle sortit un flacon de parfum de son sac, se bouchant le nez avec la main qui n’était pas occupé et en aspergea un peu partout autour d’elle dans une petit gémissement des plus bizarre qui montrait encore une fois qu’elle avait envie de vomir. Finalement elle rangea son parfum et s’accrocha à l’une des barres présentes à ses côtés. Celle-ci était glissante et on sentait que beaucoup de personnes l’avaient touché avant elle, on croirait que quelqu’un l’avait enduit d’huile avant son passage, mais ce devait sûrement être dû à la transpiration des personnes.

Finalement Troy prit la parole dans une voix un peu plus . . . moqueuse ? Oui ce devait sûrement être le ton de voix qu’avait adopté le jeune basketteur. Sharpay n’y prêta pas attention et se contenta de lui répondre, un sourire amusé aux lèvres :


« Non pas vraiment ! J’ai proposé à Ryan de prendre le métro aujourd’hui, ça change un peu. Lui n’a pas tout de suite voulu, j’ai dû insister, il à finalement cédé ! »

Quelle hypocrisie, technique qu’elle appliquait bien souvent d’ailleurs. Elle regarda autour d’elle et entendit la voix masculine dans les haut-parleurs annonçant le prochain arrêt. Sharpay regarda le panneau au dessus des portes pour se situer par rapport à ce qu’avait dit un peu plus tôt le chauffeur du métro. Il lui restait encore deux ou trois stations. La machine s’arrêta finalement dans un crissement des plus aigus, et ouvrit ses portes un peu usagées à cause de leur âge. La moitié des personnes sortirent, pour laisser place à une autre moitié. Quelqu’un se leva d’à côté de Troy et sortit. La blonde aux yeux bleus, bondit alors immédiatement sur la place, telle une lionne bondirait sur sa proie. Elle était à présent juste à côté du beau brun. Les portes se refermèrent et le métro reprit sa route dans un léger bruit à hérisser les cheveux sur la tête. La peste fit son sourire habituelle à Troy pour lui demander à son tour :

« Et toi Troy . . . Tu fais quoi ici? »


Elle prit un ton mielleux pour demander ça, comme elle faisait d’habitude quand elle voulait obtenir quelque chose de ses parents, mais là ce qu’elle voulait obtenir, ce n’est pas quelque chose de Troy . . . C’EST Troy.
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MessageSujet: Re: Quand les chemins se croisaient   Quand les chemins se croisaient Icon_minitimeVen 18 Avr - 14:38






    Répugnante odeur. Voilà ce que pensait Troy à cet instant. Ce parfum était si immonde qu'il ne comprenait pas pourquoi le métro n'avait pas été vidé immédiatement. Cette fille était vraiment particulière, très particulière. Oser mettre un tel parfum.
    Troy n'en pouvait plus de respirer cette odeur. Il se leva immédiatement et ouvrit un fin hublot du métro. Il espérait fortement que l'odeur partirait rapidement. En attendant, il se contenta de se rassoir et d'attendre l'arrêt assez brusque du métro.
    Une multitude de personnes se levèrent pour gagner la sortie du métro. C'est alors que la place à côté de lui se vida. Elle fut vite occupée par Sharpay. Troy soupira.

    Le métro se remplissait à une vitesse hallucinante. Tant de personnes étaient là. C'était certain, surtout un temps de pluie. Puis, le métro repartit dans un grincement.
    La jeune fille lui demanda ce qu'il faisait ici. Avait t-elle oublié que Troy ne faisait pas partit des classes sociales élevées ? Il n'était pas pauvre, certes, mais il ne figurait pas dans la famille Evans, loin de là. D'ailleurs, ce ne fut que du réconfort de ne pas y être. Dans d'histoires pour de simples choses.
    Sous prétexte que Ryan est amené sa soeur au métro, Troy n'y croyait pas. Cette fille ne pouvait pas prendre le métro, c'était certain. La limousine ferait l'affaire. Il n'y croyait pas du tout. Mais bon. Il n'allait pas s'arrêter sur de telles choses. Cela serait stupide. Il se contenta donc de regarder devant lui.

    Le métro avait maintenant repris de la vitesse. Troy voyait défiler devant lui quelques lumières du tunnel accrochées au mur. C'était tellement rare de voir un brin de clarté dans un endroit si sombre. Il resta donc longuement, le regard plongé sur ce mur sans fin, sans vie. Enfin, il tourna son regard et rencontre celui de Sharpay qui attendait toujours une réponse.


    -Ce que je viens faire là ? C'est très simple. Je me promène sans arrêt, à longueur de journée.

    Il sourit à la jeune fille pour lui faire comprendre la stupidité de sa question. Effectivement, Troy appelait ces questions « des questions à tuer le temps », car elle se doutait surement de la réponse. Et après tout, elle le verrait bien où il allait, car elle resterait surement beaucoup de temps avec lui, vu que son frère n'était pas avec elle. Elle chercherait de l'amitié de partout et c'est pour cette raison qu'elle resterait en compagnie de Troy. Toutes ses pensées se confondaient. De plus, il mélangeait les souvenirs de Sharpay à ceux de Gabriella. Pourtant, ils étaient totalement différents. Totalement.

    Il resta donc muet par la suite, attendant que la jeune fille parle. Il en profita pour regarder le sol et il repensa vaguement à cette odeur immonde de parfum. Mais comment pouvez t-elle faire pour porter un tel... Oublions. Et ce satané métro. Il ne pouvait pas arrêter de faire autant de bruit strident à chaque coup de frein ? Et tous ces gens qui parlaient, toutes ces personnes qui criaient, qui rigolaient... Cela devenait stressant à la fin. Qu'on fasse taire ce bébé qui pleure. Qu'on fasse taire ses bouches. Vite. Il y en avait marre. Marre. Troy n'en pouvait plus. Et cette fille qui parlait sans arrêt à ses côtés. Sharpay, arrête. Mais il ne pouvait pas lui dire. Non. Ce serait manquer de respect.
    Troy se contenta donc d'enfouir sa tête dans ses mains et d'attendre ne serait-ce, qu'un brin, un soupçon de réconfort dans ce monde abominable.


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MessageSujet: Re: Quand les chemins se croisaient   Quand les chemins se croisaient Icon_minitimeVen 18 Avr - 17:21

Quelle stupide réponse que venait de lui lancer le beau
brun. Nan mais franchement pour qui se prenait-il à répondre à « Sharpay » comme ça ? Mais elle passa, comme elle le faisait habituellement avecTroy. Si ça aurait été Ryan, elle lui aurait déjà fait la remarque, mais de toute façon Ryan n’oserait pas lui parler de la sorte . . . Enfin c’est ce qu’elle pensait. Il est vrai que le bruit autour d’eux devenait vraiment insupportable, de plus on entendait très bien le métro rouler sur les rails, qui grinçait à chaque fois qu’il prenait un tournant, c’était horrible. La jeune blonde regarda autour d’elle et se demanda pourquoi tout le monde prenait le métro, c’était un endroit sordide, sans fin ni lumière, enfin il y avait de la lumière, mais elle est tellement usée qu’elle ne brille presque plus. Soudain une sonnerie se fit retentir, on pouvait reconnaître l’air de . . . « You are the music in me », version Sharpay bien sûr. Donc la sonnerie retentit dans cet air là: « Nananana, nananana, na na na, You are the music in . . . », sur ces mots-là elle sortit immédiatement son portable très design, de couleur rose flash avec trois diamants incrustés juste a côté de l’écran, pour répondre :


« Allô ? »

« T’es où ? »


« Oh . . . Euh avec Troy on discute . . . Tu n’as qu’à
. . . Rentrer à la maison !?! »


« Ouais je vois le truc, sympa ! »

« Oh toi, faut toujours que . . . »

Sharpay n’eut même pas le temps de finir, que déjà on
pouvait entendre les trois petits « Bip, Bip, Bip » annonçant la fin
d’un appel, aussi court fut-il. Elle ferma son portable coulissant, et le
regarda la mine renfrognée par la colère.


** Quel ingrat ! **

Pensa-t-elle. Elle reprit ses esprits, et se regarda dans l’écran
de son portable, comme elle le faisait habituellement. Elle fit un bisou, de
loin, à son écran en se recoiffant avec la main inoccupée. Finalement elle sortit un gloss rose pailleté de sa poche, et en appliqua un peu sur ses lèvres, puis fit à nouveau un bisou à son écran. Elle rangea tout son petit matériel de maquillage, et entendit à nouveau la voix grave du chauffeur parler dans les haut-parleurs. Il annonçait déjà le prochain arrêt. La blonde remaquillée, descendra sûrement à la prochaine station. Elle regarda Troy pour dire :


« Tu sais Troy . . . J’ai toujours su que on était
destiné à être de bons amis . . . »


** Voir plus **

La machine s’arrêta finalement, dans le même grincement qu’avant,
pour laisser place à encore une autre poignée de personnes, tous aussi pressés et impolis les uns des autres. A présent, le métro était rempli au maximum de ce qu’il pouvait contenir. Il est sûr que si on ouvrait les portières tout le monde tomberait à la renverse dehors. Sharpay n'eut pas le temps de sortir que le métro redémarra.
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MessageSujet: Re: Quand les chemins se croisaient   Quand les chemins se croisaient Icon_minitimeSam 19 Avr - 13:20






    Encore un de ses bruits stridents ? Le métro venait de tourner en empruntant un rail assez perplexe, ce qui avait laissé un bruit monstrueux. Les lumières étaient toujours aussi sombres. Même les lumières intérieures au métro étaient faibles. On aurait pu se croire dans les entrailles des Ténèbres.

    Troy était toujours assis aux côtés de Sharpay. Ils ne parlaient pas beaucoup, vraiment pas beaucoup, ce qui donnait à Troy une envie de sommeil, de repos, de dormir. Mais, son rêve ne fut que de courte durée, car une sonnerie retentit dans le métro, laissant tous les regards se porter sur Sharpay. Il la connaissait bien cette chanson. Il l'avait chanté auparavant avec la jeune fille. Mais, ce ne fut que cauchemars qui l'avait emporté cette soirée là. Mais, quoi qu'il en soit, Troy avait nettement préféré chanter cette chanson dans un ton plus calme, avec Gabriella, Gabriella Montez. Elle était toujours là, dans ses pensées. Mais, il ne pouvait continuer de penser à elle, car Sharpay laissa sa voix porter dans tout le métro.

    Etant à côté de la jeune fille, Troy parvenait à entendre légèrement les paroles. Il reconnut immédiatement Ryan, son frère. La discussion n'avait l'air que passagère, car Sharpay fut vite renvoyer par son frère qui se contenta de raccrocher à son nez. Connaissant Sharpay, le pauvre Ryan n'avait plus que très peu de temps pour partir avant que « Miss Terreur » n'arrive.
    Troy se sentait mal, entouré par tous ces regards. Il regardait alors tristement le sol, espérant qu'un autre évènement se produirait et que tous les regards changeraient de direction. Mais non, bien au contraire, il y eut même quelques rires. Troy ne connaissait pas l'origine de ces derniers, alors il porta son regard sur elle: elle était toujours là, avec son portable. Mais au lieu de parler avec un interlocuteur, elle se remaquillait, envoyant des « baisers à distance » sur son téléphone. Troy soupira.

    Puis, une voix retentit dans le métro. Troy se redressa. Tous les regards reprirent un aspect basiques, regardant ailleurs. « Dool Street ». C'était le prochain arrêt. Troy n'allait pas tarder à descendre du métro pour aller au parc. Il attendait ce moment avec impatience.

    Il y eut toujours ses grincements sordides. Le métro s'arrêta, laissant une foulée de personnes descendre du train. Tout en même temps, d'autres montaient à l'intérieur, ce qui produisait de nombreuses turbulences, tant au niveau des bousculades que des paroles qui se distribuaient entre personne. Ce monde était vraiment bizarre, vraiment bizarre. De voir tous ces gens se disputaient pour les avoir bousculé, Troy trouvait ça... honteux. Honteux, oui. Tant d'histoires pour une simple chose. D'ailleurs, ces fameuses « histoires » lui rappelait bien une famille. Son regard se porta alors sur Sharpay.

    Troy sentit les vibrations des portes se refermaient. Puis, le métro redémarra toujours dans ce bruit strident. Mais, ce coup-ci, ce ne fut pas que le bruit qui gêna le jeune homme, mais également cette fumée immonde qui sortait de la bouche de l'homme moustachu en face de lui, fumant paisiblement un gros cigare. Troy en fut écoeuré, voir dégouté. Il se contenta de remettre sa tête dans ses mains. Il parla en même temps que le métro reprenait un peu de vitesse.


    -De bons amis ? Ah bon ? Si tu le dis.

    Il laissa sa tête dans ses mains, cherchant un peu de calme, car tout se vacarme avait tendance à lui rendre un mal de tête épouvantable. Il ferma alors les yeux. Tout était si noir dans son esprit. Il était perdu des ces pensées, sans savoir comment revenir à la réalité: ce vacarme, ce monde, ce dégoût. Ce monde était un sacrifice, tout simplement.


Dernière édition par Troy Bolton le Mar 22 Avr - 15:29, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Quand les chemins se croisaient   Quand les chemins se croisaient Icon_minitimeLun 21 Avr - 20:35

Sharpay avait remarqué que tout le monde s’était levé pour
sortir, elle voulu aussi le faire mais ne réussit pas à cause du monde qui
bloquait le passage, elle prit donc la décision de rester ici avec Troy puis d’attendre le prochain arrêt. Soudainement, un homme qui venait de s’asseoir en face commença à fumer un énorme cigare, balançant sa fumée dans tout le métro. La plupart du monde ici semblait être habitué, sauf Sharpay qui elle ne supportait pas ce genre d’odeur. Elle ressortir donc à nouveau son « Arme anti-odeur » et en pulvérisa quelques coups un peu partout dans le métro. Elle respira un bon coup et sentit la bonne odeur de ce parfum qu’elle ne mettait pas très souvent [Oui elle s’en achète un par semaine aussi !]. La peste blonde remarqua que Troy non plus ne semblait pas trop aimer cet endroit, il avait réfugié sa tête dans ses mains et semblait pousser quelques soupirs rien que
par la pensée. Il est vrai que l’ambiance dans le métro était plutôt
étouffante, à un tel point qu’on pouvait à peine respirer tellement l’endroit était renfermé et plein de personnes, il faut aussi dire que l’odeur du cigare et celle de certaines personnes n’arrangeait rien à cette ambiance sordide. Soudainement, quelques minutes après le chauffeur annonça à nouveau un arrêt, près du parc. Sharpay prit son sac en main, ainsi que sa chienne [J’ai oublié d’en parler xD] qu’elle avait laissé sur ses genoux pendant tout le trajet de peur de la perdre. Celle-ci était coiffée d’un nœud rose assortit aux habits de sa maîtresse, la blonde. Le métro s’arrêta brusquement secouant un peu toutes les personnes étant debout et Sharpay se leva en même temps que Troy qui semblait aussi vouloir s’arrêter ici [Désolé de te jouer, mais sinon je peux pas faire beaucoup de lignes de Rp U_u]. Elle se fit légèrement bousculer par certaines personnes, mais c’était une excuse pour se rapprocher à chaque fois un peu plus de Troy.


Une fois arrivé dans la station Sharpay regarda autour d’elle,
dans la même position qu’au début, c’est-à-dire l’avant bras droit tendu vers l’avant, son sac au poignée et son autre main tenant son chien au niveau de son épaule. Elle s’avança dans le couloir sombre qui se dressait en face d’elle pour finalement apercevoir la clarté du jour. Elle se retourna brusquement vers le beau brun en lui donnant un léger coup de cheveux, pour finalement lui demander, toute souriante :


« J’organise une fête chez moi ce soir, tu veux venir ? »


C’est à ce moment-là qu’elle fit sa mine de chien battu pour
être sûr que Troy accepterait. Il fallait l’espérer. La jeune blonde avait
vraiment envie de faire cette fête en sa présence, tant pis si pour cela elle
devrait aussi accepter . . . « Gabriella » . . . Beurk ! Rien
que son nom dégoutte la peste blonde. Elle resta donc là, a plonger son regard bleu azur dans celui océan du beau basketteur.
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TROY BOLTON
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TROY BOLTON


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MessageSujet: Re: Quand les chemins se croisaient   Quand les chemins se croisaient Icon_minitimeMar 22 Avr - 13:19






    Quel sacrifice. C'était horrible. Et pourtant, elle continuait devant lui. Ce parfum était monstrueux. Pourquoi avait-elle acheté cela ? Quoi qu'il en soit, c'était un cauchemar, le pire des cauchemar.

    Cette voix parla encore dans la métro, annonçant le prochain arrêt. Le son fut vite accompagné de turbulences alors que le métro ralentissait violemment avant de prendre une position stable. Les portes s'ouvrirent dans un grincement abominable avant qu'une horde de personnes sortent du métro, se bousculant plus que jamais. Mais cette fois, Troy se leva tout de suite et voulut sortir, mais il fut accompagné de Sharpay qui venait elle aussi de se lever, prenant son chien sous son bras. Le jeune homme fut vite bousculé par les gens et il se retrouva bien vite contre Sharpay qui avait l'air d'apprécier plus que tout ce moment. Mais cette fois-ci, Troy ne pouvait pas l'empêcher, car il y avait trop de monde. Il devait rester là et attendre la prochaine occasion pour s'en débarrasser.

    Tant de monde, pour peu de places. Voilà ce que Troy allait en retenir de cette sortie dans le métro. Il fallait qu'il se dépêche afin d'atteindre les portes avant la fermeture. Il sortit avec difficulté et manqua de peu de tomber. Il fut suivi de Sharpay qui avait été bousculé comme une poupée pour petit. D'ailleurs, Troy avait eu une grosse envie de rire quand il la voyait s'énerver contre tous ces gens qui se fichaient totalement des sarcasmes de la fille. Puis, une fois qu'ils furent ensemble, ils attendirent péniblement le départ du métro afin qu'il n'y est pas autant de monde. Mais en effet, se fut bien le cas, car l'abominable métro reprit sa route, laissant un troupeau de personnes grognaient, car ils n'avaient pas réussi à prendre leur train.

    Troy tourna les talons et il atteignit bien vite un tunnel noir qui montait légèrement. Il apercevait à quelques dizaines de mètres la clarté du jour. Il accéléra donc le pas et il arriva enfin à la lueur du jour, toujours accompagné de Sharpay. Une fête ? Chez elle ? Ce soir ? Venir ? Troy ne savait pas. Il voulait absolument se débarrasser de la jeune fille, alors il n'allait pas aller chez elle. Mais après réflexion, il souria à la jeune fille et lui dit:


    -Tu fais une fête ce soir ? Et tu m'invites ? Invite Gabriella et tu me verras sans problème à ta fête.

    Ensuite, sans chercher à savoir l'avis de la jeune fille, il tourna les talons et partit en direction du centre-ville, laissant Sharpay seule devant la bouche du métro. Tant pis pour le parc. Troy partit un sourire aux lèvres. Il traversa la place assez peuplée de la ville et il tourna dans une rue. Il marcha quelques longues minutes avant de prendre une autre rue à sa gauche. Il passa sa main dans ses cheveux. Il rentra ensuite dans un magasin assez simple de l'extérieur, mais magnifique de l'intérieur. Il en ressortit un sac à la main. Voilà. La tenue pour la fête de Sharpay était choisie. Il ne manquait plus qu'à attendre encore de nombreuses heures.

    Troy prit enfin la direction de la chaussée routière où il attendit longuement sur un banc un malheureux bus qui passerait par là. D'ailleurs, son voeu se réalisa. Il partit s'asseoir sur une place vers le milieu du bus et il posa son sac sur le siège à ses côtés. Il posa son pied également sur la place à côté de lui et il regarda le paysage défilait sous ses yeux.
    Le paysage était maintenant comme mort. Plus rien ne bougeait. On ne voyait plus que des arbres basiques, attendant une malheureuse petite goutte d'eau. On voyait également quelques choses horribles, comme ce chat écrasé ou encore ce pauvre chien assis sur le bord de la route.

    Puis le bus ralentit. Il attendit que quelques personnes descendent avant de repartir, puis au bout de plusieurs kilomètres, Troy se leva et prit son sac. Il marcha le long de l'allée de siège avant de descendre du bus et de marcher vers chez lui. Sa maison n'était pas bien loin. Il commença à pleuvoir. Il arriva donc bien vite à cette dernière et rentra dedans, trouvant sa belle-mère devant une tasse de café. Troy était légèrement mouillé. Il monta directement dans sa chambre et se changea. Il partit ensuite sur le canapé et s'endormit.
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